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FORMATION D’ENVERGURE

FORMATION D’ENVERGURE

FORMATION D’ENVERGURE

L’Administration générale des Douanes se prépare à prendre son destin en main dans le cadre de l’évaluation. Longtemps assistée par d’autres expertises, le temps est venu pour elle de se doter des moyens humains et matériels pour « internaliser » cette fonction. C’est justement dans ce cadre qu’elle a initié, à travers le groupe projet-valeur et en partenariat avec Expertise France, une série de formations. La cérémonie de lancement des différentes sessions était présidée le 02 Août 2021 à l’hôtel Onomo de Bamako par le Directeur Général des Douanes, l’Inspecteur Général Mahamet DOUCARA en présence de l’ensemble de ses proches collaborateurs.

« Le CET dont la mise en œuvre de la phase pilote est prévue pour fin octobre 2021, avec l’interconnexion des systèmes informatiques (commerce-CET-Douane) et des résultats du scanning, sera définitivement transféré à l’administration des douanes avec toutes les expertises acquises. En prévision de ce tournant décisif, qui devra consacrer la fin de l’externalisation de la fonction d’évaluation en douane, la Direction Générale des Douanes a mis en place un Groupe-Projet sur la réappropriation de l’évaluation » a indiqué l’inspecteur général précisant qu’en exécution du plan d’actions de ce Groupe-Projet, les activités de missions d’études et de renforcement de capacités ont été planifiées.

Pendant 18 jours, tous les cadres au niveau stratégique, les membres du Groupe-Projet, les chefs de bureau, de visite ainsi que les vérificateurs, répartis sur trois (03) axes, auront l’occasion d’échanger sur les règles d’évaluation en douane. Il s’agit pour les cadres et agents des douanes, de se former afin d’être à hauteur d’attente, par la réappropriation de l’une des fonctions essentielles externalisées de l’Administration, que constitue l’évaluation en douane. Pendant des décennies, en effet, la fonction d’évaluation en douane était externalisée à travers les sociétés d’inspection, en vue de maximiser les recettes douanières.

Le Mali a connu trois sociétés d’inspection : la Société Générale de Surveillance (SGS), la COTECNA et BIVAC International. Il convient de reconnaître que, si les résultats obtenus en termes d’amélioration des recettes ont été jugés mitigés, le constat amer qu’il faut regretter, est qu’ils ont été aussi un désastre pour le collectif de la douane, par la perte de tous les réflexes en matière d’appréciation de la valeur en douane des marchandises.

Ce constat fait au niveau de la plupart des administrations douanières de notre sous-région Afrique Occidentale et Centrale (AOC), a poussé l’Organisation Mondiale des Douanes (OMD) à recommander l’internalisation de la fonction d’évaluation en douane au sein des services des douanes. Le Mali, après l’expérience du Programme de Vérification des Importations (PVI) qui a pris fin le 31 décembre 2017, est entré dans une phase hybride appelée Programme Moderne de Contrôle des Importations (PMCI), se caractérisant par la mise en place d’un Centre d’Expertise Technique (CET), qui a démarré en janvier 2018.

A l’entame de ses propos, le Directeur Général des Douanes a souhaité la chaleureuse bienvenue à Monsieur Jemal Ould Abdel Nasser AHMED, Expert FMI en Administration Douanière, Directeur de la Législation et de la Coopération internationale, Chef du Bureau National de la Valeur, à la Direction Générale des Douanes mauritaniennes.

Le Directeur Général des Douanes a ajouté que dans la mise en œuvre de ces activités, la Direction Générale des Douanes a bénéficié du soutien financier de l’Union Européenne à travers Expertise France et le Projet PAFAM. Au nom du ministre de l’Economie et des Finances, il remercia l’Union Européenne pour cet appui que nous apprécions à sa valeur ainsi que pour l’engagement exprimé dans la mise en production prochaine du module ASYVAL.

L’inspecteur Général DOUCARA a rappelé toute l’importance que M. le Ministre de l’Economie et des Finances attache à la mise en œuvre des actions programmées par le Groupe-Projet, afin que les douanes maliennes soient, le 1er janvier 2023, au rendez-vous de la maîtrise des éléments de taxation pour une bonne application de l’article VII de l’accord du GATT et l’amélioration des recettes douanières.

Com-DGD